Il me semble bien plus préférable de se préoccuper de la taxation de la plus-value des résidences principales à venir (ce que prépare Bercy) qui va nuire aux particuliers et à la profession, plutôt que de participer à un grand débat purement démagogique à mon sens qui fera perdre du temps inutilement à tous.
Concernant les points soulevés, il me semble que nous avons peu de moyens d’action et que ce n’est pas aux architectes de répondre à la question du financement notamment.
En ce qui me concerne, à mon échelle et en tant que citoyenne je participe à la politique de ma commune tant que je peux et n’hésite pas à réagir parfois à certaines incongruités en matière de politique de l’habitat ou de l’urbanisme (ma commune fait partie de celles qui travaillent en bonne intelligence avec les moyens qu’elle a).
Aujourd’hui l' »urbanisme » rime, sans trop trop caricaturer, avec peur, sanctions, divisions, urgences et absence de moyens de réflexion, le tout créant inévitablement des tensions sociales grandissantes. Je pense que cela fera partie des l’histoire au même titre que les erreurs des années 70.
Voilà pour ma participation.
Bien confraternellement,
Charlotte de Boisé – Turgis
Grand débat national & architecture 