Le rôle de l’architecte est d’intérêt public et dépasse la construction comme le patrimoine. Il est un citoyen engagé politiquement pour la société. Sa formation lui permet de répondre aux problématiques du XXIè siècle plus largement que par l’acte de bâtir. Ce rôle doit être reconnu et promu. C’est pour cela que l’architecture doit avoir une place centrale dans la gouvernance du pays.
Elle doit être reconnue comme relevant de l’interministériel : cristallisation de toutes les problématiques (sanitaire, écologique, sociale, économique). Elle est un levier pour le pays que l’on ne peut plus laisser au hasard. Elle est une forme d’organisation et de matérialisation des enjeux nationaux.
Elle doit être coordonnée dans un but d’égalité des territoires où les métropoles ne sont plus des satellites de Paris mais des centralités. Il faut donc arrêter de les relier à la capitale. Plutôt les relier à leur circonférence et aux autres métropoles européennes.
L’architecture dans son sens large doit figurer dans les programmes scolaires. Il ne s’agit pas d’étudier le patrimoine mais bien le cadre bâti dans lequel nous passons les 24h de notre journée. La confusion patrimoine/architecture doit être mise au clair. L’exemple de la cité du Patrimoine et de l’Architecture est révélateur. C’est en fait une cité du patrimoine qui ne parle pas d’architecture.
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