Tout d’abord, réaffecter à chacun le rôle qui lui revient :
– à l’architecte, la création de projets pertinents en adéquation avec les qualités d’usage attendues et non soumis aux modes esthétiques : où sont les réflexions sur le logement social des PAN des années 70 et 80 ?
– à l’entrepreneur, la construction avec le soucis de la qualité et dans le respect du projet conçu, sans chercher à le « niveler par le bas » pour faciliter la réalisation ou employer une main d’œuvre moins qualifiée.
– au maître d’ouvrage, la décision raisonnée ainsi que le soutien sans faille au projet approuvé, en privilégiant la qualité de la réponse architecturale au programme, plutôt que la notoriété du concepteur ou du constructeur : à quand la sacralisation des concours pour l’habitat, ouverts à toutes et tous les architectes sans distinction de taille d’agence ?
– aux habitants, l’audace de demander des explications aux différents acteurs du projet et l’engagement de s’informer pour utiliser au mieux le bien fourni, afin d’atteindre les résultats socio-économico- environnementaux recherchés.
AST