Dans plusieurs pays, notamment aux Pays-Bas, certaines communes ont mis en place des « bouwgroepen » comme Ansterdam, Leiden… Ces bouwgroepen sont un type d’habitat groupé participatif. Les villes proposent des terrains stratégiques, lance des appels d’offre afin de désigner une équipe comprenant une maîtrise d’oeuvre (dont un architecte), les futurs habitants et un business plan pour l’organisation et le financement. Les trois parties travaillent ensemble afin de rendre le projet attractif aussi bien pour la ville, que pour la valorisation du rôle des architectes que la personnalisation des appartements. L’architecte travaille à différents stades avec les futurs habitants. Dans un certain nombre de cas, l’entreprise de construction est désignée rapidement afin de financer le projet lors de la conception. Ainsi, les prix des appartements sont plus accessibles malgré une meilleure qualité de l’architecture.
La commune gère ainsi en amont la façon d’urbaniser la ville et vérifie le bon fonctionnement du groupement. Très souvent, elle impose des labels ou critères écologiques élevés afin de concevoir des bâtiments adaptés aux modes de vie futures, peu énergivores et intelligents.
Ayant une pression financière beaucoup moins forte qu’avec les promoteurs, l’architecte peut développer intelligemment des idées et concevoir des espaces agréables et adaptés aux futurs utilisateurs. Les matériaux peuvent être variés et l’économie circulaire est vivement recommandée.
Les habitants sont en général ravis de cette expérience car ils obtiennent un logement unique, sur mesure, adapté à leurs attentes qu’ils ne peuvent pas trouver ailleurs, écologique et économique.
Au vu des problématiques actuelles sur le manque de logements, la systématisation des appartements (…), il serait vraiment pertinent de développer des projets sur ce modèle en France. Des thèmes peuvent être approfondis sur certains projets (logements pour personnes âgées indépendantes, mise en commun de locaux…).
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