Dans cette période où l’on cherche la simplification des normes, la chasse au gaspillage, les économies de fonctionnement il me semble que les quelques éléments suivants peuvent aider à avancer plus vite, mieux et moins cher.
Nous nous accorderons à dire que l’architecte est un sachant. Il y a suffisamment de jurisprudences pour pouvoir l’affirmer. S’il est sachant l’architecte doit-être le garant du respect des normes dans le cadre de son projet et c’est tout à fait normal. Nous sommes professionnels et pouvons le revendiquer.
Chaque maître d’ouvrage, dans les projets qui le nécessitent, s’entoure en plus de notre compétence de celle d’un bureau de contrôle. Cela veut dire que notre travail de professionnel sachant est contrôlé par un organisme indépendant de la maîtrise d’œuvre qui lui aussi possède toute les compétences nécessaires à son intervention.
Pourquoi dans ce cas avoir besoin d’une couche de contrôle supplémentaire dans l’instruction des Permis de Construire ou des Autorisations de Travaux ?
Ne pourrions-nous pas nous passer des sous-commissions départementales de sécurité et d’accessibilité qui alourdissent des procédures administratives déjà longues et coûteuses ?
PLUS VITE : nous pourrions gagner 2 mois sur les instructions de tous ces dossiers.
MIEUX : cette responsabilité mais surtout cette reconnaissance de nos compétences professionnelles nous obligerait à l’excellence.
MIEUX : les services d’accessibilité et de sécurité pourraient se concentrer sur l’ensemble des projets qui sont ouverts chaque jour sans aucun contrôle car sans aucun dépôt d’autorisation administrative.
MOINS CHER : La fin partielle des sous-commissions de sécurité et d’accessibilité pour une majorité de projets serait une économie de temps et d’argent pour les institutions.
Des délais d’obtention de PC ou d’AT raccourcis seraient des économies pour le maitre d’ouvrage.
Nous pouvons contribuer à l’élaboration d’une société qui gagnerait en temps, en argent et en qualité.
Bruno Reyne
Grand débat national & architecture 