Le constat
L’expérience montre que les élus, surtout dans les zones rurales, sont souvent désarmés face aux conséquences culturelles, environnementales, et économiques de leurs décisions sur l’aménagement du territoire, comme à la complexité des procédures. Faute de maîtriser leur compétence, ils cèdent souvent aux sirènes d’urbanistes auto-proclamés. Pourtant, le pouvoir, dans une démocratie, doit rester aux élus locaux, proches du terrain : L’aménagement urbain reste une prérogative de puissance publique.
Les propositions
- Imposer aux nouveaux élus chargés de l’urbanisme une formation aux finalités et aux procédures de l’aménagement urbain, comme à l’architecture ;
- Recentrer le rôle des C.A.U.E. sur le conseil aux collectivités territoriales, surtout aux petites collectivités, et les ouvrir à des conseillers extérieurs ;
- Renforcer la présence de l’ingénierie publique auprès des élus locaux.
Régis GULLON, architecte-urbaniste et juriste
Aujourd’hui même souvent dans des villages, les seuls élus locaux proches du terrain sont ceux qui sont enterrés dans le cimetière. Et ça devient rare car y a la mode de la crémation qui gagne du terrain!
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