Il y a aujourd’hui une incohérence entre le fait de devoir réduire notre empreinte environnementale et une réponse qui me semble bien trop souvent orientée vers la construction neuve et tout ce qu’elle implique notamment en terme de consommation d’espaces naturels et agricoles ou de ressources naturelles, qui va à l’encontre de l’objectif initial.
L’enjeu, pourtant soulevé régulièrement mais bénéficiant d’effets limités, est bien celui de rénover et améliorer/adapter les constructions existantes.
L’aspect économique à court et moyen terme est un facteur prépondérant dans l’orientation des choix des maîtres d’ouvrages et élude rapidement les grands principes et les objectifs à long terme. Alors pour qu’il soit toujours « économiquement » plus intéressant d’intervenir sur l’existant plutôt que de construire du neuf (sur terrain vierge et même après une opération « table rase »), pourquoi ne pas intervenir sur les leviers fiscaux?
Sans être expert en la matière, il doit être possible de réduire les avantages fiscaux (réductions d’impôts accordées par la loi Pinel par exemple) sur la construction neuve et augmenter ceux sur les travaux sur l’existant, d’harmoniser les frais d’acquisition entre un bien neuf et ancien, d’adapter le calcul des taxes foncières entre des opérations qui nécessitent de créer voiries et réseaux et celles qui utilisent les infrastructures existantes, etc…
Je ne peux pas croire qu’il soit impossible d’actionner des leviers existants pour réorienter les investissements vers des opérations qui ont un impact environnemental plus faible et donc plus en phase avec nos objectifs initiaux, alors faisons le!
Guillaume Fillon
ça ne rapporte pas assez – ni aux promoteurs ni aux banques surtout, vous savez celles-là même qu’on a sauvé tous ensemble il y a 10 ans, même une petite opération qui fait un peu de bénef pour le rénovateur elles ne prêtent pas parce que cela ne rapporte pas assez. Les banquiers sont des usuriers. Hfjrolland
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