La loi littorale est beaucoup trop restrictive pour certaines régions comme la Bretagne.
Son assouplissement devrait permettre de réaliser des extensions limitées pour les particuliers (au moins 1/3 de la surface existante en plus) et de répondre aux contraintes d’accessibilité et de sécurité incendie pour les E.R.P.
Le bétonnage des côtes n’étant pas l’objectif, cette loi devrait rentrer en cohérence avec la volonté de densité de l’existant souhaitée par le développement durable.
La réalité aujourd’hui est que ces zones, que l’on a voulu sanctuariser, sont en fait des zones de non-droit où les maires préfèrent ne rien dire, de peur que les habitants déménagent mais où des constructions, sans aucune autorisation, sont créées.
Seul le recours obligatoire à l’architecte, en concertation avec l’ABF et la commune devrait permettre de réaliser une construction intégrée dans son environnement, y compris dans la bande littorale des 100 mètres.
Simon Guienne