Pour la mixité sociale aussi à la campagne

Pour la mixité sociale aussi à la campagne
Pour faire vivre et revivre le tissu rural, le patrimoine rural,
Pour plus d’autonomie des collectivités locales dans leur choix politique d’aménagement de l’espace,
Et complètement d’accord pour limiter la consommation de l’espace agricole.

MAIS pourquoi limiter le renouvellement du bâti patrimonial rural sur lui-même, et les extensions qui permettent l’évolution de ce bâti et qui n’auraient pas d’impact sur les installations agricoles ?

POURQUOI interdire l’installation d’autres activités dans le tissu rural, qui sont de l’ordre du travail à domicile, de la petite entreprise qui se lance ? Ceci garantit la mixité sociale et la richesse de la vie dans nos campagnes, permet de limiter les trajets et d’offrir des services de proximité. Elle permet aussi une approche multiple de la biodiversité, notre patrimoine à tous.

On conteste le zonage urbain, la séparation des usages et des populations dans l’espace. En ce qui concerne l’espace rural, la loi ALUR est brutale et manque de subtilité. Appliquée à la lettre, elle figera l’espace rural, le videra de la diversité de ses habitants et le fera mourir. Les bâtiments de pierre seront abandonnés en ruine au milieu des champs. Les enfants d’agriculteurs se trouveront isolés…
Et pourtant nous manquons de logements, ces vieilles maisons attendent de revivre et pourraient même accueillir plusieurs familles pour « densifier la campagne sur elle-même »…
Et pourtant la ville devient suffocante l’été, l’air est plus respirable à la campagne, on accueillerait des réfugiés climatiques…
S’il vous plait, faites confiance aux élus locaux qui connaissent la richesse de la vie locale pour bâtir en concertation des pratiques tout aussi préservatrices de l’espace agricole mais intégrant aussi la vie sociale, culturelle et économique locale.
Les territoires français sont très divers. La loi d’aménagement de l’espace, au lieu d’imposer un modèle qui ne connaît pas cette diversité, doit permettre aux territoires de se l’approprier pour tirer parti au mieux de leurs atouts patrimoniaux, sociaux, culturels et économiques, et inventer une vie à la campagne novatrice, riche, dynamique.

DANIEL

Un commentaire

  1. Bien vu. L’ennui étant que la plupart des maires des communes rurales et d’abord celles pas trop loin d’un centre urbain misent sur une course à l’échalotte à faire des pôles d’activités surtout commerciales en bord de route – le chaland ah le chaland qui passe – pour râcler de la taxe professionnelle; ajoutent des lotissements. Les vieux centres se meurent doublement, ou dans la naphtaline de la vente aux gens chères dans les zones cotées touristiques (Corse, Lubéron, littoraux en général). HfjRolland

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