Si « Habiter, Financer, Aménager et Participer » permettent de répondre aux enjeux de l’époque (ceux du développement durable) comment les architectes (et parmi eux, plus spécifiquement, les urbanistes) qui défendent, au delà de la création architecturale, la qualité des constructions, leur insertion harmonieuse dans le milieu environnant, le respect des paysages naturel et urbain et du patrimoine, peuvent-ils y contribuer ?
Ou, dit autrement : Maintenant que le monde est fini, que toute économie est circulaire (et se doit donc d’intégrer les externalités encore gratuites), que les économies d’échelle sont nocives passé un certain stade et que la valeur marchande ne reflète finalement que les relations de pouvoir, quelles réformes engager pour poursuivre notre vie sur terre, menacée par cinq pénuries majeures : la paix sociale, les ressources naturelles, l’énergie, les financements, le sol urbain ?
Et si Participer, c’est prendre part individuellement ou de façon groupée, à l’action collective,
Il convient de refonder le contrat social (liant l’homme à la société) en le liant aux territoires et aux ressources qu’ils recèlent selon un mode tri-partite : l’homme, la société, la planète.
Anne-Marie DIEUDONNE
Monde fini vu d’une certaine façon. Des hommes, des sociétés, des lieux. Redescendre de l’abstraction monde/planète, et tendre vers du vernaculaire, être responsabiliser pour le local – tous les lieux s’additionnent en planète – pour cela ralentir, se redonner des limites, se réinvestir au lieu et non au déplacement. HfjRolland
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